Des Canadiens sont tentés de quitter leur emploi pour chercher mieux ailleurs

Revue de presse- LE DEVOIR- Éric Desrosiers, journalistes Article ICI    Photo: Alain Jocard Agence France-Presse

Les entreprises canadiennes ont recommencé à avoir du mal à trouver la main-d’oeuvre nécessaire, et les travailleurs en sont de plus en plus conscients.

La proportion d’entreprises qu’une hausse inattendue de la demande mettrait « en difficulté » (43 %), sinon « en sérieuses difficultés » (10 %), continue d’augmenter au Canada, son total, qui était tombé de 56 % à 31 % il y a un an, étant déjà presque revenu au point de départ (53 %), a rapporté lundi la Banque du Canada.

Le manque d’effectif apparaît être l’une des causes du problème, près du tiers (31 %) des répondants à un sondage réalisé du 13 novembre au 9 décembre auprès des dirigeants d’une centaine d’entreprises canadiennes représentatives disant faire les frais d’une « pénurie de main-d’oeuvre ».

Conscients de la situation

Plus de la moitié d’entre elles (53 %), particulièrement concentrées au Québec et en Colombie-Britannique, expriment d’ailleurs leur intention d’augmenter leur nombre d’employés au cours de la prochaine année, contre seulement 11 % qui comptent faire le contraire.

Apparemment bien conscients de la situation, les répondants à une autre enquête de la Banque du Canada menée, celle-là, auprès d’un panel rotatif de 2000 chefs de ménage, révèle notamment qu’en cas de perte d’emploi, plus de la moitié d’entre eux (51 %) pensent qu’ils en auraient trouvé un autre dans les trois mois.

Fort de ce sentiment, près de 18 % de travailleurs indiquent même qu’ils comptent quitter leur emploi de leur propre chef au cours de la prochaine année, vraisemblablement pour trouver mieux ailleurs, alors que cette proportion n’était encore que de 6 % il y a deux ans.

Optimisme modéré

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