L’entreprise, « Les Industries NRC » marque un grand coup au American Towman Exhibition à Baltimore

Sébastien Daigneault, tehcnicien en électronique et Maxime St-Pierre, directeur ventes et marketing aux Industries NRC devant le prototype de dépanneuse lourde présenté à Baltimore
L’innovation fait partie de l’ADN des Industries NRC. À preuve, l’entreprise a récemment marqué un grand coup au American Towman Exhibition, à Baltimore, en dévoilant un prototype de dépanneuse lourde.
 « C’est une volonté de la direction générale de faire de nouvelles avancées. Chaque année, on essaie d’avoir une nouveauté au salon de Baltimore, qui est un peu comme le Salon de l’auto de Détroit, où toutes les nouveautés sortent. Des fois, ce sont de petites nouveautés, mais d’autres années, on veut que ça marque plus fort », a expliqué mardi en entrevue à La Voix de l’Est Maxime St-Pierre, directeur ventes et marketing chez Industries NRC.

L’entreprise de 130 employés n’est pas passée inaperçue cette année en présentant son nouveau modèle de véhicule à flèche rotative. Équipé d’une grue, d’un bras de levage et de cinq treuils, il peut remorquer une charge allant jusqu’à 65 tonnes. Ce type de dépanneuse est utilisé sur les scènes de déraillement de trains ou de carambolage sur les autoroutes, souligne Jessica Millien­, responsable communication et marketing.

Avec son design avant-gardiste, sa carrosserie en composite et ses fonctionnalités électroniques et de sécurité, le CSR65 a fait tourner les têtes à Baltimore. « Ça a été bien reçu. Les commentaires allaient d“intéressant” à “wow”. Mais ça n’a laissé personne indifférent. C’est clair ! », assure Maxime St-Pierre.

Peaufiner

Le dévoilement de ce nouveau produit, qui pourrait se détailler autour de 600 000 $ ou 700 000 $, ne s’est pas encore traduit par des commandes, affirme le directeur ventes et marketing. Le but recherché était plutôt d’aller recueillir des commentaires afin de continuer à peaufiner le prototype.

« Le département d’ingénierie n’a pas fini de travailler. La semaine passée, cinq ingénieurs étaient autour, prenaient des mesures et essayaient de trouver des solutions à ce qui a été recommandé et relevé par des clients. C’est une première, une approche collaborative. On veut pousser le développement un peu plus loin », précise-t-il.

L’équipe d’ingénierie des Industries NRC compte près d’une douzaine d’ingénieurs. Quatre d’entre eux se sont consacrés exclusivement au CSR65 au cours de la dernière année. Tout le monde — autant les employés affectés à la production que les fournisseurs — a dû mettre la main à la pâte pour être prêt à temps pour l’événement de Baltimore. Les tests préliminaires de la rutilante dépanneuse sont même au-delà des attentes, selon Maxime St-Pierre.

En croissance

Encore méconnue au Québec, l’entreprise de Saint-Paul-d’Abbotsford surfe sur la croissance. Sa notoriété sur le marché mondial est grandissante et son carnet de commandes, bien rempli, selon le directeur ventes et marketing. Environ 90 % des produits de l’entreprise, fondée en 1975 par Norbert Pigeon, sont exportés. Si elles prennent surtout la route des États-Unis, ses dépanneuses se retrouvent aussi en France, en Angleterre, en Suède, de même qu’en Afrique du Sud, à Hong Kong, en Australie, au Koweït et dans le reste du Canada.

Ses produits trouvent même désormais preneurs auprès d’un autre type de clients : les équipes de sauvetage. Des représentants du Los Angeles County Fire Department seront de passage à l’usine d’Industries NRC au printemps afin de prendre possession d’une dépanneuse utilisée pour des opérations de sauvetage.

« C’est assez récent cette collaboration entre les pompiers et l’industrie du dépannage. (…) Pour nous, c’est une bonne porte d’entrée parce qu’ils [L.A. County Fire Department] sont assez connus aux États-Unis pour cette utilisation-là. On espère qu’il y aura d’autres fire departments ou rescue teams qui vont considérer ce type d’équipement dans leur flotte », souligne Maxime St-Pierre.

En 2015, Industries NRC a investi un peu plus de 4 M $ pour agrandir ses installations, qui sont passées d’une superficie de 100 000 à quelque 150 000 pieds carrés. Si le terrain est rempli au maximum de sa capacité, l’usine, elle, est encore suffisamment grande pour accroître la production, souligne le directeur.

Les difficultés de recrutement jettent toutefois une ombre sur cette croissance. L’entreprise, où le taux de roulement est faible, est régulièrement à la recherche de nouveaux employés pour répondre à la demande. Actuellement, un opérateur de presse-plieuse et un peintre de véhicules lourds sont recherchés.

Source: Article complet dans la Voix de l’Est- 29 novembre 2017 

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