L.P. Royer construira une usine dans le parc industriel

La Tribune- Jonathan Custeau


L.P. Royer s’installe au parc industriel de Sherbrooke. Après avoir déposé en 2017 une offre d’achat pour l’ancien terrain du Maysen Pub au centre-ville, où est érigé un parc éphémère, pour y construire son centre d’innovation, l’entreprise de bottes prend de l’expansion en érigeant une nouvelle usine.

L’entreprise de plus de 80 ans conçoit ses bottes à Lac-Drolet depuis 1934. Le nouveau bâtiment constitue une deuxième usine qui permettra une plus grande capacité de production. Il n’est donc pas question de fermer celle de Lac-Drolet. Andrée-Anne Savard, chef de service marketing, segment travail/militaire, confirme du même coup que le projet de centre d’innovation n’est pas compromis. « Ce sont vraiment deux projets distincts. Nous sommes toujours en réflexion en ce qui concerne le centre d’innovation. »

Pour des raisons stratégiques, Mme Savard refuse de préciser pour le moment la capacité de production de la nouvelle usine. « Nous avions besoin d’une plus grande capacité. Ça veut dire que ça va très bien. Nous sommes le dernier fabricant du domaine de la chaussure de sécurité au Canada. »

Le nouveau bâtiment de L.P. Royer permettra l’ajout de 20 employés à court terme et générera des investissements de 8 150 000 $. Une dizaine d’employés supplémentaires s’ajouteraient dans une phase subséquente.

Le prix de vente du terrain a été fixé à 5,38 $ du mètre carré, soit 0,57 $ du pied carré. À titre de comparaison, le prix standard établi par la Ville pour la vente d’un terrain dans le parc industriel est de 1 $ du pied carré. Soprema avait payé 0,85 $.

Selon le sommaire décisionnel publié par la Ville, le prix tient compte de la catégorie d’usage, des travaux permanents et des contraintes physiques.

Il est aussi précisé que toutes les activités auront lieu à l’intérieur du bâtiment et qu’aucune incidence environnementale n’est prévue.

Rappelons que L.P. Royer inc., prévoit installer son centre d’innovation sur la rue Wellington Sud. En 2017, son président, Simon Larochelle, indiquait vouloir poursuivre « l’expansion de son centre d’innovation dans un environnement qui sera attractif pour la nouvelle génération de concepteurs, graphistes, coordonnateurs marketing, développeurs web, etc. qu’emploie l’entreprise ».

Le terrain de l’ancien Maysen Pub, au 37-45, rue Wellington Sud, est toutefois contaminé aux hydrocarbures et la transaction n’a jamais eu lieu. Des travaux de décontamination pourraient donc être nécessaires, aux frais de la Ville, si l’acheteur déclaré choisit d’y faire des travaux.

Le prix de vente était alors de 255 000 $, tandis que la décontamination pourrait coûter jusqu’à 250 000 $.

source: La Tribune Jonathan Custeau 

A lire sur le même sujet: RADIO-CANADA ESTRIE 

Catégories

Nos services

Facebook

Twitter : @Suivez-nous

Twitter feed is not available at the moment.