Le compte à rebours est lancé chez Groupe Millet Plastics

Revue de presse- 27 mars- Granby Express- Éric Patenaude 

À son plein régime, l’usine pourrait compter onze lignes de production (avec une moyenne de 24 000 contenants à l’heure par machine) et employer jusqu’à une cinquantaine de travailleurs à la fin de 2019. (Photo : GranbyExpress-Éric Patenaude)

ÉCONOMIE. Bien aménagée dans sa nouvelle usine de la rue Arthur-Danis, à Granby, la société française, Groupe Millet Plastics, est sur le point de donner le «go» à ses opérations de production d’emballages alimentaires.

En pleine période de rodage, l’usine québécoise du Groupe Millet Plastics s’active à trouver sa cadence de production. Depuis quelques semaines, Millet s’affaire à produire notamment les fameux contenants de Yop pour Liberté, un transformateur laitier, de Saint-Hyacinthe.

«On est vraiment en phase de démarrage et de validation aussi bien du côté des outils de production que des nouveaux outillages. Pour le moment, on a deux lignes de productions en opération», explique Dominique Millet, gestionnaire de production en Amérique du Nord pour le Groupe Millet Plastics.

Le rythme d’activités augmentera toutefois d’un brin avec le lancement prochain de deux autres lignes de production. Les équipements en provenance de l’usine Millet sise à Lebanon, en Pennsylvanie, sont d’ailleurs attendus au cours des prochains jours aux installations de Granby, indique M. Millet. Une cinquième et une sixième machine de fabrication se grefferont ensuite au matériel de fabrication en juillet.

«Jusqu’à maintenant, l’échéancier est respecté. Comme toute entreprise qui démarre, on rencontre des petites difficultés sur la fiabilité du matériel même s’il est neuf. Et il faut un temps d’adaptation pour le personnel sur ses lignes de production. C’est quand même quelque chose de nouveau pour 90 % des gens de l’atelier», affirme Dominique Millet.

À l’heure actuelle, 16 personnes travaillent pour le groupe en sol granbyen. À son plein régime, l’usine pourrait compter onze lignes de production (avec une moyenne de 24 000 contenants à l’heure par machine) et employer jusqu’à une cinquantaine de travailleurs à la fin de 2019.

Déjà trop petite

À peine construit, le bâtiment industriel de 60 000 pieds ne suffit plus à la demande. Millet envisage déjà la possibilité d’ajouter une zone de 30 000 pieds supplémentaires, entre autres, pour le volet entreposage. Selon Dominique Millet, cet heureux problème s’explique par l’engouement envers les emballages alimentaires auprès des gros joueurs de cette industrie au Québec.

«On savait qu’il y avait du potentiel (en venant à Granby). L’ampleur de ce potentiel-là, on ne l’avait pas nécessairement mesuré.» Selon M. Millet, le marché de l’emballage alimentaire nord-américain tend à se personnaliser davantage alors qu’en Europe, c’est monnaie courante.

«Ici, vous êtes en phase de croissance sur cette différenciation. Vous étiez un peu à la traîne dans ce type de marché», estime Dominique Millet.

Sur le plan du démarchage, Millet suscite de l’intérêt dans le milieu de l’emballage. L’entreprise négocie présentement avec deux importants prétendants qui commandent de gros volumes.

Bien intégré à Granby

Fondé dans la région du Jura, en France, le Groupe Millet se plaît bien à Granby et dans son nouvel environnement de production nécessitant un investissement d’une quinzaine de millions de dollars. D’après Dominique Millet, la collaboration de la Ville de Granby et de Granby Industriel a facilité grandement l’arrivée de la société française.

«Les échanges avec la municipalité, les gens de Granby Industriel et les fournisseurs locaux (…) on sent qu’il y a chez eux une certaine habitude du monde industriel. Ce qui fait que ça se passe super bien jusqu’à présent.»

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