Projet d’investissement de 6M$ chez Belt-Tech

(Granby) L’entreprise Belt-Tech de Granby a lancé la réalisation d’un projet d’investissement de 6 millions $ afin d’être en mesure de répondre à la demande générée par l’obtention de contrats à long terme.

Les installations de Belt-Tech à Granby fonctionnent à pleine capacité, selon le président, Robert Bélanger.

crédit photo: Janick Marois

« Nous sommes allés chercher des contrats additionnels en Amérique du Nord, ce qui va nous amener à produire environ 100 millions de mètres de ceinture de sécurité par année. Mais cette augmentation de volume d’affaires additionnel nous force à ajouter de la capacité de fabrication », a souligné mercredi le président de Belt-Tech, Robert Bélanger, en marge du Salon Priorité Emploi, événement dont il assumera la présidence d’honneur.

La Voix de l’Est a rapporté l’automne dernier que l’entreprise a conclu un important contrat avec la multinationale ZFTRW. Celui-ci permet à Belt-Tech de fabriquer des ceintures pour plusieurs plateformes dans le secteur automobile, dont celles de Ford Motor, Fiat-Chrysler, General Motor et autres BMW et Mercedes.

L’entreprise fonctionne déjà sur cinq quarts de travail, sept jours semaine. « Même avec ça, on ne répond pas à cette demande additionnelle, qui est environ 30 % plus élevée que l’année dernière », laisse tomber M. Bélanger.

Aucun agrandissement physique des installations n’est prévu. Mais de nouveaux métiers à tisser et une machine à teindre ont été acquis. L’achat d’équipement représente environ 50 % de l’investissement projeté ; l’autre portion permet de hausser le fonds de roulement de l’entreprise, note le président.

Emplois et acquisition

Cette croissance de Belt-Tech a généré la création d’une trentaine d’emplois, selon M. Bélanger, dont une douzaine de postes reste à pourvoir. « Le recrutement est rendu très difficile. Des gens qui viennent faire carrière durant 25, 30 ans, ça n’existe plus. On doit entraîner les gens pour travailler sur nos machines, mais s’ils se trouvent un meilleur emploi, tout est à recommencer », relève-t-il.

Belt-Tech a ainsi la préoccupation de s’adapter à cette nouvelle réalité et d’offrir des conditions ainsi que des salaires compétitifs, affirme le président.

Afin de diversifier ses activités et d’assurer sa pérennité, l’entreprise, qui comptera près de 200 employés, est par ailleurs en mode acquisition. Elle lorgne du côté des États-Unis pour acquérir une PME offrant des produits connexes, dit Robert Bélanger.

Innovation

Belt-Tech croit par ailleurs que son avenir passera par l’innovation. À cet effet, elle travaille sur deux projets, dont l’un est déjà à l’étape de la mise en marché. L’entreprise a développé un polyester qui répond aux exigences du nylon, mais à moindre coût. Les commandes ont déjà commencé à rentrer, affirme le président.

Cette nouvelle matière est entre autres utilisée pour la fabrication de sangles de levage et dans l’industrie pétrolière.

Belt-Tech travaille aussi, avec le Groupe CTT de Saint-Hyacinthe, sur l’élaboration d’une ceinture de sécurité intelligente pour les avions, c’est-à-dire qu’un fil conducteur sera tissé dans les ceintures de façon à permettre au personnel de bord de savoir d’un seul coup d’oeil sur un tableau les passagers dont la ceinture ne sera pas bouclée.

« Je pense qu’en 2017, les entreprises qui ne font pas de développement et d’innovation vont disparaître », affirme le président de Belt-Tech.

La Voix de l’Est

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