Une étude de la CIBC montre un écart grandissant entre la qualité des emplois et le nombre élevé d’emplois créés

source: Le Journal Métro rédaction 37e avenue ( article complet ici

Malgré l’augmentation du nombre de nouveaux emplois et un taux de chômage au plus bas, le marché du travail n’a pas bonne mine.

Une étude de la CIBC publiée en juillet 2019 montre un écart grandissant entre la qualité des emplois et le nombre élevé d’emplois créés au Canada, signe d’un appauvrissement du marché. L’étude tient compte de la profession, du type d’emploi, du revenu et du secteur d’activité pour mesurer la qualité des nouveaux emplois et les changements dans les emplois existants. Les postes à temps plein ont ainsi crû plus vite que ceux à temps partiel, comptant pour 81% des emplois créés, ce qui peut sembler un bon signe. Or, le fait que ce soient les emplois les moins bien rémunérés qui ont augmenté le plus rapidement vient assombrir le tableau.

Secteurs à faible rémunération

En fait, ces nouveaux emplois ont été créés surtout dans des secteurs qui offrent de faibles salaires: alimentation, hébergement, services et soins personnels et administration. Pire encore, la croissance des emplois dans les secteurs les plus payants a connu une très faible performance, ne pouvant donc contribuer à rétablir l’équilibre ou la moyenne. Au contraire, l’écart se creuse et la qualité du marché se détériore.

Un marché victime de son propre succès

Les experts de la CIBC apportent deux explications possibles. D’abord, les personnes nouvellement arrivées sur le marché du travail n’y seraient peut-être pas si la demande de main-d’œuvre n’était pas aussi élevée que maintenant. Ces gens ne sont pas à la recherche de salaires élevés et de possibilités d’avancement. L’autre explication: les travailleurs n’ont pas les compétences demandées par les entreprises et les organisations au pays. Celles-ci feraient donc un compromis en embauchant des travailleurs moins qualifiés, mais à moindre coût. Ces deux hypothèses contribuent, selon l’étude de la CIBC, à affaiblir la qualité du marché de l’emploi au pays.

Répercussions sur la croissance nationale

Selon l’étude, ce déclin du marché du travail explique pourquoi la croissance économique mesurée par le produit national brut (PNB) n’est pas au rendez-vous malgré l’impressionnante création d’emplois. Ces nouveaux emplois, en un mot, ajoutent très peu à la capacité de production du pays et à la croissance de la richesse.

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