Le FMI analyse les transformations du travail causées par l’économie numérique et l’automatisation

Le Fonds monétaire international analyse les transformations du marché du travail causées par l’économie numérique et l’automatisation

La revue Finance and Development du Fonds monétaire international vient de publier une étude du professeur Arun Sundararajan qui aborde la transformation du marché du travail par l’économie numérique et l’automatisation dans son ensemble.

L’auteur présente également certaines pistes de solution aux gouvernements. On y dresse une mise en contexte actuelle et historique des conséquences économique :

  • de l’émergence de l’économie numérique;
  • de nouvelles plateformes de travail;
  • d’une automatisation.

L’auteur y voit apparaitre de nouveaux types d’emplois et de travailleurs. Une érosion évidente des relations de travail traditionnelles, notamment l’idée de travail à temps plein, se met en place au profit d’emplois organisés non pas en fonction d’individus, mais davantage selon des tâches et des projets particuliers.

L’étude prévoit qu’au-delà d’un potentiel chômage technologique, le marché du travail se transformera en profondeur, de même que le filet de sécurité sociale traditionnellement financé par les employés et les employeurs.

L’économie numérique et l’automatisation mèneront indirectement à une redéfinition sérieuse :

  • de l’assurance médicale;
  • des congés payés;
  • de l’assurance emploi;
  • des régimes de retraite;
  • des régimes salariaux.

L’étude invite à explorer deux pistes de solution pour les gouvernements actuels et futurs :

  • Le changement des sources de revenus plus communes du citoyen d’aujourd’hui, soit le paiement en échange d’un travail ou d’un talent par une grande organisation publique ou privée qui possède le capital, pour un « capitalisme de masse » (crowd-based capitalism). Ce dernier est un système de petites entreprises qui possèdent le travail, le talent et les capitaux « associables » à l’économie de partage (bien que l’auteur reconnaisse que ce terme n’est pas adéquat). Le travail, le talent et les capitaux sont ici fournis par les individus eux-mêmes, par la collaboration avec d’autres personnes (par exemple, avec des plateformes sur demande [Uber, Airbnb, etc.]), sinon avec l’intelligence artificielle, les technologies et la robotique.
  • Une réorientation de l’éducation postsecondaire traditionnelle et des établissements d’enseignement vers un système qui concentre une part importante de ses activités sur la formation continue, la réorientation et la transition professionnelle.

Pour consulter cette étude : The Future of Work: the digital economy will sharply erode the traditional employer-employee relationship. Ce lien mène à un site qui n'est peut-être pas soumis au standard gouvernemental sur l'accessibilité..

Source: Economie, Science et Innovation 

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