Diane Tremblay, Journal de Québec
Après avoir connu des années difficiles, l’industrie manufacturière a repris du poil de la bête au Québec en 2017 avec des indicateurs à la hausse, notamment au chapitre de la création d’emplois qui a progressé de 2,4 %.
Selon l’étude économique de Desjardins publiée mardi, l’année 2017 est positive sur le plan de la création d’emploi, malgré les problèmes de rareté de main-d’œuvre et l’automatisation accrue de la production.
Pour les huit premiers mois de l’année, Desjardins évalue cette avancée à 2,4 %, par rapport à la même période l’an dernier.
Le secteur manufacturier a subi un important déclin depuis le début des années 2000, alors qu’il générait plus de 550 000 emplois. N’empêche que depuis 2015, on voit poindre des gains, ajoute Mme Noreau.
Parmi les ténors de l’emploi, la fabrication d’aliments demeure en première position, avec 57 502 emplois, selon les chiffres de 2016, suivi par le matériel de transport qui arrive ex æquo avec les produits métalliques.
« On voit la valeur des ventes, les exportations et les emplois augmenter. Nous sommes dans un contexte où il y a une certaine croissance, mais qui demeure somme toute contenue. Pour 2018, les conditions sont réunies pour que cela continue », analyse Mme Noreau. tellreasors.com
Par contre, une journée peut être ensoleillée jusqu’à l’apparition des nuages. En ce sens, la renégociation de l’ALÉNA pourrait venir changer la donne. Outre les droits compensatoires et antidumping imposés à Bombardier et à l’industrie du bois d’œuvre, la menace d’imposition de droits pour le papier non couché canadien comme le papier journal à compter du début de 2018 aurait un effet catastrophique, selon la Fédération de l’industrie manufacturière. On compte 18 usines de papier journal au Canada, dont 10 au Québec.
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