La rareté de la main-d’oeuvre, un phénomène «là pour rester» à moins d’une récession

Revue de presse- 7 février– LA PRESSE- Lia Lévesque 
MONTRÉAL — Le Québec comptait à peu près le même nombre de chômeurs en 2019 qu’en 1976, alors qu’il avait 2,4 millions d’habitants de plus qu’en 1976.

Cette statistique étonnante est issue du dernier Bilan 2019 de l’emploi au Québec préparé par l’Institut du Québec. Elle illustre bien à quel point le marché du travail a changé au Québec.

Le taux d’emplois vacants atteint 3,6 pour cent au Québec – le taux le plus élevé au pays avec la Colombie-Britannique, à 4,5 pour cent.Ainsi, il y a eu au Québec en 2019 une création nette de 57 400 emplois, dont 51 700 à temps complet.

Là pour rester

En entrevue avec La Presse canadienne mercredi, Jean-Guy Côté, coauteur de l’étude et directeur associé de l’Institut, n’y va pas par quatre chemins: le phénomène de la rareté de main-d’oeuvre est là pour rester, à moins qu’il y ait récession

.«Il y a une adaptation à y avoir, parce qu’il y a plusieurs mesures qui ont été mises en place, dans les dernières années, et l’aiguille ne bouge pas tant que ça. Donc, c’est un panier de mesures qui doivent répondre à ça: ce sont les travailleurs vieillissants, c’est l’immigration, ce sont les assouplissements divers au niveau du temps de travail et ramener des gens sous-représentés. Ce sont plusieurs choses. Mais sans mesure agressive, il va falloir un peu vivre avec cette réalité-là dans les prochaines années», a prévenu M. Côté.

Industries

La croissance des emplois a surtout été remarquée dans les secteurs des services (un gain de 41 100 emplois) et de la construction (une croissance de 21 300 emplois), puis des soins de santé et assistance sociale.Les deux industries qui suivent sont la production de biens, puis les finances, assurances, services immobiliers et de location

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