Revue de presse: Le Progrès de Coaticook- VINCENT CLICHE ) Article ICI
(Photo : archives Le Progrès de Coaticook – Vincent Cliche)
COATICOOK. Niedner participera à une mission économique du côté de Barcelone, en Espagne, au cours des prochains jours. «Pour nous, c’est comme une veille technologique pour trouver de nouveaux procédés», raconte le directeur général, Daniel Boisvert.
Les représentants de l’usine de Coaticook font partie d’une délégation d’une trentaine d’entreprises et d’organisations des secteurs du textile et du vêtement qui s’envoleront vers l’Europe, du 20 au 26 juin prochain. L’initiative est orchestrée par TechniTextile Québec, le groupe CTT, la Grappe mode ainsi que le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie textile du Québec (CSMO Textile).
«On ne va pas là-bas pour chercher de nouveaux clients, souligne M. Boisvert. On va voir ce qui est sur le marché pour trouver des procédés différenciateurs, qui nous permettraient de mettre la main sur de la technologie de pointe. Par exemple, on pourrait trouver du nouveau fil pour améliorer la qualité de nos boyaux. On va voir si on est capable de ramener quelque chose à Coaticook.»
Le principal intéressé est-il confiant de dénicher tout un trésor? «Si on ne cherche pas, on ne trouvera certainement pas, philosophe le directeur général. Ce n’est pas notre première mission. Récemment, on avait des gars à Paris. On se doit de suivre l’industrie de près pour s’assurer de ne pas être dépassé. Après tout près de 125 ans en affaires, si on n’appliquait pas cette notion, on ne serait plus là.»
«Nous entendons profiter de cette occasion unique pour appuyer les entreprises dans leur virage 4.0, explique pour sa part le directeur général de TechniTextile Québec, Dany Charest. Plusieurs chefs d’entreprises se préparent à investir massivement dans l’implantation de technologies de pointe qui intègrent le numérique afin d’augmenter leur productivité et répondre à la demande croissante pour de nouveaux produits techniques.»
15 M$ investis au cours des dernières années
Au cours des deux dernières années, Niedner a investi plus de 15 millions de dollars pour agrandir et moderniser ses installations de la rue Merrill.
150 employés y travaillent. Côté main-d’œuvre, l’entreprise dit bien tirer son épingle du jeu dans une réalité où sévit la pénurie. «On est toujours à la recherche de nouveaux employés, mais on ne perd pas nécessairement de contrats à cause de ça. Les gens qu’on a travaillent fort. Quand on leur en demande un peu plus, ils sont toujours là pour nous et je les en remercie», mentionne M. Boisvert.
Le carnet de commandes est un peu moins rempli qu’à pareille date l’an dernier, souligne le directeur général. «Ça va peut-être un peu moins bien, mais on est seulement en juin. Ça n’a rien de spectaculaire ni d’alarmant. On suit la « track » et on arrive dans une bonne période.»