Trois morceaux de robot pour CFM

Trois morceaux de robot pour CFM


Denis Paquette, président et fondateur de CFM, passe graduellement le flambeau à un employé de la première heure, Steve Blanchette.

Les robots remplaceront-ils éventuellement les humains? Peut-être pas tout de suite, mais l’entreprise CFM de l’arrondissement de Brompton oeuvre ardemment au développement de robots afin d’augmenter la productivité des entreprises. Depuis une dizaine d’années, ils ont mis au point cinq produits qui permettent de cibler les besoins de leurs clients, et la demande est grandissante.

Fondée il y a 21 ans à Windsor, l’entreprise CFM a passé une quinzaine d’années dans les locaux loués par le Comité de promotion industrielle de Brompton (CPIB) pendant qu’elle prenait de l’expansion. Depuis 2012, CFM s’est installé dans ses propres locaux, dans le parc industriel de Brompton.

Si CFM concevait à ses débuts de la machinerie dédiée à des besoins uniques et ciblés, c’est le passage à la robotique plus diversifiée et efficace qui fait désormais sa force et sa réputation. « Notre but est de faire de la machinerie sur mesure, mais surtout de donner des solutions productives au manufacturier », souligne le directeur des ventes, Joël Grimard.

Les cinq types de robots de base de CFM répondent chacun à des besoins particuliers. Par exemple, la machine Orbite nécessite l’intervention humaine, tandis que le robot Satellite se greffe plutôt à une presse pour aller chercher directement les pièces. Astro, un robot collaboratif nouvelle tendance dans le marché, fonctionne quant à lui sans cage de sécurité, mais s’arrête au contact humain dont il effectue les tâches les plus dangereuses.

Le travail de l’équipe technique, composée d’ingénieurs en mécanique et en électricité, est de concevoir la main du robot avec ses outils de découpage en fonction de la pièce du client.

« Il y a plusieurs applications qu’on peut intégrer à nos robots, par exemple, la coupe au laser, ultrason ou à outil rotatif », explique M. Grimard, en précisant que le robot peut être en mesure de changer lui-même sa main afin d’utiliser de nouveaux outils, un net avantage pour les manufacturiers.

« À la même place, tout peut se faire : inspection, assemblage et découpage des pièces, tout dépendant du type de produit », note Joël Grimard.

Dans un contexte de compétitivité extrême, le directeur aux ventes de CFM souligne l’importance de la robotique pour les différentes manufactures qui choisissent de s’automatiser pour économiser en main-d’oeuvre.

La clientèle de CFM est d’ailleurs majoritairement composée de clients oeuvrant dans le domaine automobile, principalement des fabricants de pièces de plastique.

Chef de file dans son domaine, CFM n’en travaille pas moins fréquemment en partenariat avec d’autres experts en robotique et en automatisation.

« On leur vend nos produits de base et eux font de l’intégration. On a des ententes selon lesquelles lorsqu’on a des applications comme l’usinage, on va refiler le projet, tandis que si eux ont des applications de plastique, ils vont nous le refiler », précise Joël Grimard.

Après avoir solidement installé CFM dans le paysage québécois, son propriétaire et fondateur, Denis Paquette, passe graduellement le flambeau à Steve Blanchette, un employé de la première heure qui souhaite maintenant amener l’entreprise sur la scène internationale.

Paru : La Tribune – 19 mai 2017 – Trois morceaux de robot pour CFM

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