L’entreprise spécialisée en véhicules récréatifs BRP poursuit son implantation américaine avec l’établissement prochain d’un nouveau siège social à Plano, au Texas.
Un texte de Charles Beaudoin-Radio-Canada
Le nouveau siège social, qui devrait voir le jour au début de 2018, sera consacré au marché nord-américain, le plus gros marché de BRP, explique-t-on dans un communiqué.
« BRP et ses marques performent extrêmement bien sur le marché présentement et nous souhaitons en profiter pour accélérer cet élan », a indiqué Sandy Scullion, vice-président principal et directeur général, commercialisation et services mondiaux de BRP.
Le nouveau siège regroupera notamment des services de ventes, de marketing, de services aux concessionnaires, de finance et de ressources humaines.
« Nous allons rassembler des gestionnaires et des employés de différents départements au Texas afin de créer des équipes multidisciplinaires. Nous apportons des changements importants à notre modèle de mise en marché en proposant une unité d’affaires entièrement dédiée à l’Amérique du Nord, nous permettant de mieux soutenir nos clients et concessionnaires », a affirmé Sandy Scullion.
Peu d’impacts en Estrie
Le responsable des communications avec les médias chez BRP, Sylvain Larocque, a cependant assuré que le siège social mondial de l’entreprise, situé à Valcourt, « va y demeurer ».
« Les activités nord-américaines au niveau du réseau de vente se faisaient en bonne partie de Sherbrooke, donc ça va toucher une vingtaine de personnes. La plupart de ces gens-là vont avoir un nouveau poste chez BRP au cours des prochaines semaines, mais il se pourrait qu’il y ait des gens malheureusement qui perdent leur emploi. Dans ce cas-là, on va leur offrir des indemnités de départ et de l’aide pour chercher un nouvel emploi, mais on s’attend à ce que ce soit un nombre très petit », a précisé M. Larocque.
« C‘est vraiment une histoire de croissance, quand on la prend dans le contexte global. Si vous regardez nos ventes annuelles au cours des trois dernières années, la croissance a avoisiné ou dépassé les 10 % par année, ce qui est très bon pour une entreprise de notre taille. Il faut rappeler qu’au Québec, cette croissance-là a été bonne pour nous parce qu’elle nous a permis de créer 300 emplois en trois ans à Sherbrooke, Valcourt et Montréal », résume-t-il.
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