Le mirage de l’aide au virage 4.0

On répète depuis des années que les entreprises québécoises doivent hausser de façon notable leur productivité pour mieux rivaliser avec leurs concurrentes canadiennes et américaines, mais la réalité nous rappelle cruellement que les manufacturiers québécois tardent toujours à prendre le virage numérique malgré la pléthore d’incitatifs fiscaux que les gouvernements ont mis à leur disposition au fil des ans.

Jean-Philippe DécarieJEAN-PHILIPPE DÉCARIE  LA PRESSE

C’est l’un des tristes constats que livre le dernier rapport du Centre sur la productivité et la prospérité – Fondation Walter J. Somers de HEC Montréal qui a été dévoilé hier et qui met en lumière l’importance pour le gouvernement québécois de revoir sa stratégie en matière de soutien au virage technologique des entreprises québécoises.

Un rappel, toutefois. L’économie québécoise se porte bien. Au cours des huit derniers mois, le Québec a enregistré un taux de croissance de 3,5 %, deux fois plus élevé que celui de 1,5 % réalisé pour l’ensemble du Canada.

Les dernières statistiques sur l’emploi nous ont également appris qu’il s’était créé 19 700 nouveaux emplois au Québec durant le mois d’août, ce qui a ramené le taux de chômage à 4,7 % au Québec, qui affiche incidemment son plus faible taux de sans-emploi depuis que l’on collige les statistiques et le plus bas taux de chômage au Canada.

Et ce, malgré le fait qu’il y a toujours plus de 120 000 postes vacants pour lesquels on recherche activement des candidats, sur l’ensemble du territoire québécois.

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