« Présentement les travailleurs n’ont pas les moyens jugés essentiels pour un virage numérique axé sur l’automatisation des tâches »

Revue de presse- La Voix de l’Est- Marie-Ève Martel  photo Christophe Boisseau-Dion 

Ce sont de grandes ambitions que nourrit le ministre de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon envers les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises. Invité par la Chambre de commerce de la Haute-Yamaska à prononcer une conférence, l’élu a fait part de sa vision lundi au Centre des congrès de Granby.

Toutes proportions gardées, c’est dans la Belle Province qu’on retrouve le plus de PME au pays et dans le nord-est américain. Dans la Haute-Yamaska, par exemple, les PME comptent pour 81 % des compagnies et offrent 30 % des emplois.

Malheureusement, ces entreprises accusent un important retard en termes de productivité et de compétitivité par rapport à leurs semblables ontariennes et américaines. « Il n’y a aucune raison pour qu’on ne fasse pas aussi bien », clame le ministre, néanmoins optimiste pour l’avenir.

« Nous sommes à l’aube de renverser cette tendance historique », a-t-il affirmé, à condition dit-il d’encourager les entreprises québécoises à prendre la voie de l’innovation.

Actuellement, le Québec vit une croissance économique extrêmement favorable, en plus de connaître son plus bas taux de chômage. Un « momentum » dont il faut profiter pour « mettre les bouchées doubles » en revoyant les programmes de soutien aux entreprises et en les accompagnant dans le virage 4.0, affirme M. Fitzgibbon.

Investir dans l’innovation, dans les technologies de pointe et effectuer un virage numérique est « fondamental » dans l’accroissement de la richesse du Québec, a soutenu le conférencier et député de Terrebonne, qui croit qu’il faille s’assurer de l’adéquation des compétences de la main-d’œuvre avec les besoins des entreprises.

« Présentement, les travailleurs n’ont pas les moyens jugés essentiels pour un virage numérique axé sur l’automatisation des tâches », a-t-il déploré.

Néanmoins, le ministre issu du milieu des affaires rêve de développer ce qu’il appelle le « capitalisme corporatif », où établissements de formation et entreprises s’allieraient dans un même écosystème où le développement et l’implantation des plus récentes technologies profiteraient à tous.

Augmenter la compétitivité des PME

« Selon le plus récent Baromètre industriel du Québec, les entreprises qui investissent en recherche et développement et qui se tournent vers des technologies numériques sont parmi les plus compétitives en termes de chiffres d’affaires, de nombre d’employés et de ventes à l’extérieur du Canada », a allégué le ministre.

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