Les enjeux de main-d’oeuvre; ce qu’en pensent les PME (baromètre industriel 2018)

  •  Offrir un environnement physique de travail attrayant et confortable : lieu de travail bien aménagé, esthétique, climatisé et aéré, équipements de production à la fine pointe, etc.
  •  Offrir un contexte de travail qui répond aux attentes et aux valeurs des milléniaux : flexibilité des horaires et des congés, conciliation travail-loisirs, gestion participative, implication dans les décisions importantes, activités sociales, etc.
  • Tabler sur la santé et le mieux-être des employés : par exemple, viser la certification Entreprise en santé, installer une salle de conditionnement physique.
  • Mettre sur pied un programme de référencement : offrir une prime à tout employé qui réfère à son employeur un candidat potentiel.
  • Établir des relations très étroites avec les institutions d’enseignement et de formation : journées portes ouvertes, accueil d’étudiants pour des visites d’usine, accueil de stagiaires, programme alternance travail-études, etc.
  • Embaucher des candidats qui, même s’ils ne possèdent pas les qualifications ou les diplômes requis, démontrent une volonté d’apprendre, un potentiel de travail et un savoir-être suffisants. Dans ce cas, la formation interne palliera l’absence de qualifications lors de l’embauche.
  • Miser sur le parrainage pour former les plus jeunes, mais aussi pour transmettre l’expertise de ceux qui partiront à la retraite.
  • Donner aux employés, surtout les plus jeunes, la possibilité de progresser dans l’entreprise, d’y faire carrière; les outiller et les former pour qu’ils puissent s’épanouir et réaliser leurs aspirations.
  • Utiliser les tests psychométriques pour s’assurer qu’un candidat à une promotion possède les qualités et la personnalité compatibles avec le poste convoité.
  • Se doter d’un spécialiste du recrutement via les réseaux sociaux.
  • Recruter des employés à l’étranger.
« On a fait le tour des écoles et on a misé beaucoup sur les jeunes : qu’ils soient formés ou pas, on a pris la décision de les former chez nous. On ne refuse aucun stage. Il faut aussi offrir de la machinerie très récente, car les jeunes veulent continuer à développer leurs connaissances. S’ils travaillent sur de vieilles machines plus anciennes que celles de l’école, les chances qu’ils restent chez nous sont quasiment nulles ».

Thierry Baussan, directeur des opérations

S.O.M.R. USINAGE DE PRÉCISION

 « Ça fait 10 ans qu’on a un programme de santé mieux-être. Nous sommes certifiés Entreprise en santé, et cela attire les jeunes. La première chose qu’ils nous répondent quand on leur demande pourquoi ils travaillent chez nous : « vous prenez soin de nous, à ce moment-là on embarque! »

Michel Labrecque, vice-président, ressources humaines

CMP SOLUTIONS MÉCANIQUES AVANCÉES

 « L’espoir est essentiel. Donner aux employés l’espoir d’aller plus loin, offrir des formations et leur montrer qu’ils peuvent avoir un avenir chez nous, qu’on veut investir en eux, être à l’écoute et les outiller ».

 Dawn-Marie Turner, directrice des ressources humaines

AÉROSPATIALE HEMMINGFORD INC.

« Chez nous on met en avant les conditions de travail. On vient d’acheter une nouvelle usine, on a refait le toit et on a fait climatiser l’usine. C’est aussi simple que ça : quand il fait chaud les employés ils ne tripent pas à venir travailler ».

 Alain Gagnon, président

SERVICES INDUSTRIELS RENFORT INC.

« Les 2 dernières embauches qu’on a faites sont des Français. On s’occupe des démarches d’immigration avec eux, mais je pense que ça vaut la peine de se casser la tête. On a mandaté une firme qui s’occupe de tous les papiers avec les gouvernements ».

 Benoit Chouinard, président

GROUPE PROGIMA

Les entreprises qui forment davantage affichent une meilleure performance Le Baromètre révèle que 52 % des entreprises ont investi
entre 1 % et 2 % de leur masse salariale dans la formation de leurs employés en 2017 et 27 % y ont investi plus de 2 % (graphique 9). Ces résultats sont similaires à ceux observés lors des deux années précédentes. Malgré le lien documenté entre formation et productivité, on compte tout de même 21 % des entreprises qui ont investi moins que le minimum prescrit par la loi 20 ou qui n’ont pas investi du tout en formation. Le niveau d’investissement est significativement plus bas chez les plus petites entreprises : 32 % de celles de 10 à 19 employés, qui
ne sont pas assujetties par la loi, investissent moins de 1 % de leur masse salariale en formation. À l’opposé, les entreprises de 50 à 99 employés et celles de 100 à 500 employés investissent nettement plus que la moyenne des répondants : 35 % y ont investi plus de 2 % de leur masse salariale.

LE RAPPORT COMPLET ET DÉTAILLÉ EST DISPONIBLE ICI 

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